Photo : AP1966 – Patrick Bonnor
J'ai le plaisir de vous présenter Louise Lerouge, auteure d'un premier polar Le corbeau muselé. Ce cosy crime captivant nous plonge au cœur des mystères du pays cathare, une région riche en histoire et en légendes.
Pour cette 21ème interview, Louise Lerouge a accepté de répondre à mes questions et de nous dévoiler les secrets derrière son écriture.
Plongez sans hésiter dans son univers littéraire et laissez-vous séduire par le charme de ses récits.
MERCI INFINIMENT LOUISE POUR VOTRE CONFIANCE ET VOTRE GENTILLESSE
Louise Lerouge (nom de plume), 45 ans. Passionnée d'art et de patrimoine, elle travaille dans ce domaine depuis une vingtaine d'années, ce qui nourrit sa créativité et inspire ses écrits. Son expertise et son amour pour l'histoire se reflètent dans son roman, Le corbeau muselé.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ? Et pourquoi le polar ou plus exactement le cosy-crime ?
Je suis amatrice de romans à énigmes depuis mon adolescence. Et depuis longtemps, j’avais envie d’écrire un roman policier. Ce genre de littérature répond certainement à mon goût de me creuser la tête. En lectrice de romans policiers, je cherche à dénouer l’intrigue tout au long du récit. Alors, le roman policier m’a semblé le genre qui correspondait le mieux à ma personnalité.
Le cosy crime ? Parce que justement, ce qui me plait dans le roman policier, c’est l’intrigue, le suspense. Je n’aime ni les projections excessives d’hémoglobine, ni les contextes trop sordides, insoutenables pour moi. L’ambiance du cosy crime faisait beaucoup plus écho à la façon dont j’avais envie de construire l’atmosphère du roman. J’ai d’ailleurs découvert ce terme de « cosy crime » après l’écriture du roman. Le déclic de l’écriture est venu au cours du dernier confinement. J’étais comme beaucoup très stressée. Cela a été une forme d’exutoire très bénéfique, je pense. Mais je crois aussi que la période de gestation était finie et que le moment était venu d’écrire. Le confinement a été un déclencheur d’une idée qui maturait depuis longtemps. Eric-Emmanuel Schmitt dit que des romans mettent parfois des années à émerger. Et je pense que cela correspond bien à ce que j’ai vécu.
Où écrivez-vous ? À quel moment de la journée ? Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ?
Comme j’ai vécu l’écriture de ce premier roman de manière compulsive, je dois bien admettre que je n’avais pas de « routine » d’écriture. Parfois, j’ai écrit au fond de mon lit jusqu’au milieu de la nuit, parfois deux heures par jour à un bureau. Sur la première phase d’écriture, ce moment où on accouche de l’histoire, j’avais souvent l’impression de ne pas décider quand écrire, que c’était l’inspiration et la vie de mes personnages qui bouillonnaient dans ma tête qui décidaient de tout. J’ai essayé d’écrire une heure par jour sur mon temps de pause à midi mais il m’était quasiment impossible de m’arrêter ! J’ai donc privilégié l’écriture le soir et le week-end. Pour les phases de relecture et de réécriture, j’étais moins « possédée », j’ai davantage réussi à me discipliner et à m’imposer des temps de travail.
Faites-vous un plan ou votre histoire vient à vous d'elle-même ? Avez-vous besoin d'une ambiance particulière (musique, lumières, etc … ) ?
Un peu des deux. Disons que je savais d’où je partais, où je voulais arriver, qui étaient les protagonistes et antagonistes principaux. Donc j’avais une trame grossière que j’ai affinée au fur et à mesure de l’écriture. Le fil conducteur a été posé rapidement, mais je me suis laissée la liberté de digresser à mesure que l’imaginaire se libérait. Par contre, j’ai essayé de garder un oeil aiguisé sur la cohérence et la justesse de l’intrigue. La plupart du temps, j’ai besoin de beaucoup de silence pour travailler. Sauf pour quelques passages bien précis du livre, la musique me distrait davantage qu’autre chose.
Comment faites-vous vos recherches pour les lieux, les personnages, afin d'apporter du réalisme à votre histoire ?
Je me suis rendue sur les lieux de l’intrigue à la période où se déroule le roman. Pour m’imprégner des ambiances, des sons, des odeurs. Concernant le contexte historique, mes études d’histoire de l’art ont constitué une bonne base. Et je me suis documentée sur l’histoire et les légendes de la région. Internet a été une grosse source de documentation également. Enfin, j’ai effectué des interviews de gendarmes pour connaître l’actualité de leur métier. Mon père était officier de gendarmerie et a dirigé une section de recherche, cela a constitué une première approche. Que j’ai ensuite approfondi grâce aux entretiens.
Quels sont vos futurs projets d’écriture ? Y en a-il un en gestation ?
Oui, plusieurs projets me trottent dans la têtes et attendent juste que je me mette à écrire de nouveau. Pour le moment, je suis prise par la promotion du corbeau muselé. Mais le second tome des aventures d’Aliénor est déjà bien avancé et j’espère pouvoir le sortir dans deux ans. Je pars d’ailleurs prochainement sur les lieux de ce second roman.
Pour terminer cette entrevue, je vous laisse le mot de la fin...
Le mot de la fin : l’écriture, c’est une grande aventure. Du premier coup de clavier à la sortie du livre, il y a déjà un long chemin, très enrichissant, qui demande de l’inspiration, certes, mais aussi beaucoup de travail. Et maintenant, rencontrer les lecteurs(trices), les librairies, les chroniqueurs(euses), c’est un nouveau chemin tout aussi réjouissant.
Pour découvrir plus amplement l'univers de cette auteure, je vous invite à découvrir son site : https://www.louiselerouge.com
Vous pouvez vous procurer Le corbeau muselé :
Librairie du forum, Louans (71),
Librairie le jardin secret, Cluny (71),
Librairie Guivelle Lons-le-Saunier (39),
Librairie le Matachin, Salins les bains (39),
Librairie le domaine des murmures, Champagnole (39),
Librairie le chat mirabel, Mirebeau sur Bèze (21),
Librairie Littera Montbéliard (25),
Librairie Mille feuilles Altkirch (68),
Librairie Mille et une histoire Porrentruy (Suisse).
Sur le site de son éditeur : Le Lys Bleu
Ou sur les plateformes en ligne : FNAC, Amazon, cultura, decitre.
Le corbeau muselé paru le 21/03/2024 aux Éditions Le Lys Bleu
324 pages - 22,60 €
À contrecœur, Aliénor accepte d'organiser un séminaire universitaire à Rennes-le-Château pour rendre service à une « vieille » amie. Cependant, lorsque son collègue excentrique est retrouvé mort dans des circonstances obscures, les soupçons se portent sur elle. Alors que les théories fantasques de la victime émergent, Aliénor se trouve plongée au coeur de mystères et d'énigmes historiques. Parviendra-t-elle à démêler le vrai du faux et à éviter de se brûler les ailes dans cette intrigue ?
En bref :
Je fais partie du jury pour le salon L'Automne sera noir, présidé par Michel Venel, et Le corbeau muselé a été sélectionné pour le Prix Découverte de la VOUIVRE, qui récompense un premier polar.
Le ou la lauréat(e) sera annoncé(e) le 7 septembre lors du salon L’Automne sera noir, qui aura lieu au Deschaux, dans le Jura, les 7 et 8 septembre 2024.
J'ai pris plaisir à lire Le corbeau muselé et le recommande vivement !
Vous pouvez suivre Louise Lerouge sur :
Je vous partage ma chronique pour :
➡️ Actualités :
Pour ceux et celles qui souhaitent rencontrer Louise Lerouge, voici les dates ou elle sera présente :
- Les 7 et 8 septembre 2024 : Salon Etrange-Grande à Hettange-Grande, Lorraine (57)
- Le 13 octobre 2024 : Salon des auteurs à Bainville-aux-Miroirs (54).
- Les 26 et 27 octobre 2024 : Foire du livre et des auteurs à Belfort (90).
- Le 9 novembre 2024 : Librairie Littéra à Montbéliard (25).
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🎙️ LOUISE LEROUGE : L’INTERVIEW ! est menée par Marie-Laure, blogueuse et chroniqueuse de Ma Folie Livresque
N'hésitez pas à laisser un commentaire ou me contacter
➡️ Prochaine interview :
Je vous proposerai de faire connaissance avec Olivier Wisler, auteur de « Les Soeurs d'Eltasar Saga S.Y.A.N.E Tome 1 » paru le 18 avril 2024, roman de science-fiction.
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