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La proie et la meute de Simon François

Dernière mise à jour : il y a 9 heures

Editions : du Masque

Date de sortie : 04/09/2024


La proie et la meute, Simon François, éditions du Masque, Ma Folie Livresque

Synopsis : 

Un petit village du centre de la France, cerné de champs, barricadé par des murs de forêts et quelques fermes isolées, qui abrite une usine  : un abattoir de poulets où travaille la quasi-totalité des habitants.

Presque tous, sauf Romain, le marginal, l’homme à tout faire, affligé d’un bec de lièvre qui lui vaut le surnom « Lapin  ». Romain, aussi habile dans les arbres où il aime bâtir des cabanes que les pieds dans la rivière où il pêche, loin du monde, loin du village qui l’a toujours tenu à l’écart et exerce contre lui une sourde violence.

Depuis sa plus tendre enfance, le géant blond, est épris de Solène, l’actuelle maire de la bourgade. Alors quand cette dernière disparaît, mêlée malgré elle à une sombre histoire d’enfouissement illégal de déchets, c’est le soleil de Romain qui s’éteint brutalement.

Reste la vengeance…





Mon avis :

Je découvre la plume de Simon François avec son second roman La proie et la meute, publié aux éditions du Masque. 

Dans un petit village reculé du centre de la France, la vie semble figée dans un huis clos rural oppressant, rythmée par le travail à l’abattoir et des non-dits pesants. Rejeté par une communauté cruelle et figée dans ses préjugés, Romain trouve refuge dans la nature, bâtissant des cabanes dans les arbres et pêchant dans la rivière. Sa solitude paisible bascule lorsque Solène, maire du village et amour secret de sa vie, disparaît dans une affaire mêlée de corruption et de secrets.

La proie et la meute est une plongée saisissante dans l’âme tourmentée de Romain, mais aussi dans les rouages sociaux d’un village où chacun joue son rôle dans une danse d’hypocrisie et de violence sourde. Simon François mêle une écriture crue et poétique pour décrire une ruralité étouffante, où la justice devient une quête profondément personnelle.

Ce roman, entre noirceur et mélancolie, aborde avec intensité les thèmes de l’exclusion, de la résilience et la frontière ténue entre la justice et la vengeance. 

J’ai adoré ce roman, à la fois dense et chargé d’émotions, et vous le recommande. Laissez-vous happer par cette histoire aussi poignante qu’implacable.











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Cette chronique pour La proie et la meute de Simon François est menée par Marie-Laure, blogueuse et chroniqueuse de Ma Folie Livresque

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